La longue route

Un voyage initiatique entre ciel et mer, où la gloire sportive se transforme en quête spirituelle. Puissant et poétique ! Année 1968. Neuf marins sont au départ de la première course du Golden Globe. Le règlement est simple : un homme, un bateau et le tour du monde sans escale et sans assistance, en passant par les trois caps de Bonne-Espérance, Leeuwin et Horn. Bernard Moitessier s’est préparé le plus minutieusement possible pour cette course qui représente le Graal maritime, même s’il sait que personne n’a encore jamais affronté un tel périple. Suivi par des journalistes du monde entier, Moitessier franchit les trois caps de cette gigantesque traversée. Il s’apprête à gagner la course. Mais contre toute attente, il ne rentrera pas. Pourquoi ne pas gagner la course ? Quelle décision, quel tournant a-t-il emprunté pour ne pas rentrer en Europe et continuer son périple sur les eaux du Pacifique ? Que s’est-il passé ? Toutes les réponses à ces questions sont consignées dans son récit autobiographique qui témoigne de sa traversée en solitaire. Mais plus qu’un journal de bord, La longue route, devenu best-seller, marque la métamorphose d’un homme qui, seul au monde, parvient à s’élever spirituellement. Émue par la langue et le récit brut et précis du navigateur écrivain, Amélie Jalliet met en scène l’odyssée de Bernard Moitessier, et adapte La longue route pour le comédien José-Antonio Pereira qui incarnera le navigateur, seul face aux éléments et face à lui-même. -> D’après La longue route de Bernard Moitessier (1971) Mise en scène : Amélie Jalliet Interprétation : José-Antonio Pereira